Une partie de lui(23)

- Je t'explique chéri, il ne faut pas que tu dises que tu n'es pas venu toquer parceque Christelle ne m'avait pas dit comment ça se passe

- tu aimes trop les problèmes fit-il en me jetant un rapide coup d'oeil

-plus que toi?

     Depuis que je faisais l'amour avec Matt, je me sentais plus dégagée, je le taquinais plus, bref j'étais beaucoup plus à l'aise dans ma relation avec lui, comme si l'acte sexuelle avait enlevé un mur et nous avait vraiment rapproché. Normal n'est ce pas, l'acte sexuel est fait pour rapprocher. Un rapport sexuel n'est jamais anodin. C'est un peu comme si tu donnais une partie de toi à l'autre et que l'autre te donnait une partie de lui. C'est à ce moment que je compris vraiment le sens de ne faire qu'une seule chaire, et aussi pourquoi il est recommandé de ne s'offrir qu'à son mari

-hummm toi là. Il me montra son index comme pour me sommer de me tenir à carreau mais le sourire sur son visage montrait bien qu'il blaguait. Parle moi des choses importantes au lieu de dire les conneries

    Je souris

-Ta famille viendra voir ma famille en fait pour leur manifester leur intérêt

- leur intérêt sur quoi?

- Sur moi Pardi

-jusqu'à tu as sorti le français de ça

-Oui non. En fait chéri c'est mieux t'en parler à tes parents et je pense que eux sauront te donner plus d'informations, surtout sur les personnes qui composeront votre délégation. Ce que je sais c'est que c'est nous qui recevons

- Ah donc ce jour là je vais manger ton koki?

-oui 

    La sonnerie de son téléphone retentit, Matt regarda qui appelait, je vis son visage se raffermir par l'agacement. Il reposa son téléphone de manière à cacher le nom de l'appelant

-c'est qui? Je n'avais pas l'habitude de lui poser ce genre de question

visiblement il était lui aussi très surpris et même agacé que je lui pose cette question

-Depuis quand tu me poses ce genre de question? 

   Il prit son air sérieux, celui là qui souvent m'effrayait même

   L'atmosphère qui était jovial y avait pas longtemps était devenu lourd. Comme si un auvais vent passait

- Désolée. 

j'avais voulu lui expliquer que c'est au vu de son air agacé par le coup de fil que j'ai voulu savoir qui c'était, que je pensais que c'était son boulot et qu'il y avait un souci, mais je préférai me taire, je crois qu'il valait mieux que je me taise, que je le laisse se calmer. Il se passa un petit moment de silence pesant, j'aurais bien aimé savoir à quoi il pensait et surtout qui avait appelé pour plomber ainsi sa bonne humeur et entacher la mienne.

    Matt reposa sa main sur ma cuisse, effectua une petite pression comme pour se faire pardonner? je ne sais pas. Savait-il seulement qu'il avait été un peu dur quand même avec moi? En tout cas ma main sur ma cuisse me redonna le courage de lui parler

- Qu'est ce qui t'arrive?

-Je n'aime pas qu'on me surveille fit-il d'un ton grave

-Tu parles de quoi là? 

Je tombais de haut là. Le surveiller? comment a-t-il pu seulement imaginer que je voulais le surveiller? je trouvais celà assez bizarre quand même

-Rien cherie, je crois que je suis un peu fatiguée de tout en ce moment, et cette impatience que j'ai de quitter ce boulot qui m'enferme

-Et j'ai quoi à voir dans tout célà?

il pressa ma cuisse avant de me prendre la main

-Tu seras ma femme bientôt, tu dois apprendre à supporter je t'en prie mes sautes d'humeur, surtout que je serai à mon compte, donc il y en aura surement. Ca ne sera pas contre toi chérie mais tu les vivras surement

-Il faudrait essayer de les gérer autrement si tu sens celà arriver stp. J'aime pas cette façon que tu as de me parler

-ok chef

   On s'efforça à retrouver la joie de départ mais ce n'était plus ça.